
La voirie
La Communauté de communes est chargée de l'entretien de 655 km de voirie communale hors agglomération.
Renouvellement des revêtements de routes, réfection des voies, curage des fossés, dérasement des accotements, la voirie est un des plus importants budgets pour la Communauté de communes.
655 km de voirie communautaire à sécuriser, valoriser et entretenir
La voirie intercommunale intègre les voiries communales situées au-delà des panneaux de sortie d’agglomération. Pour 2025, le budget global d’investissement affecté à la voirie est de 1,35 M €.
Un entretien régulier
Le recensement des travaux à réaliser est mis à jour régulièrement, complété grâce aux remontées des élus locaux et aux services techniques communaux . Le planning des travaux pour l’année N+1 est établi en septembre et une révision a lieu en février. En effet, suivant les conditions météorologiques, des dégradations importantes auraient pu apparaître entre temps, nécessitant une intervention urgente.
Il n'y a pas que les routes...
La com com est également en charge des ouvrages d’art (ponts et murs de soutènements) hors agglomération. 60 ouvrages d’art ont été recensés sur le territoire (pour être recensé comme tel, le pont doit avoir 2 m minimum d’ouverture).
Tout comme les routes, les ouvrages d’art ont le droit a un diagnostic. C’est leur «carnet de santé», qui permet de programmer les travaux (160 000 €/an pour les ouvrages d’art) de confortement de structure, nettoyage, réparation des gardes-corps etc.

Une voirie plus verte...
Pour limiter l’impact environnemental des travaux de voirie, la Communauté de communes ELAN mise sur le recyclage et l’abaissement des températures de fabrication des enrobés.
Économiser les ressources naturelles, limiter les émissions de fumées et réduire la consommation d’énergie, tels sont les trois leviers mis en œuvre pour limiter l’impact lors de la réalisation du programme de voirie sur les 24 communes du territoire.
Il s’agit, pour réaliser le programme annuel d’entretien, de réutiliser des matériaux issus du rabotage d’anciennes chaussées, mais également de favoriser l’utilisation d’enrobé à froid. Une combinaison gagnante en matière de développement durable.
L’utilisation d’enrobé à froid à l’émulsion permet également de réduire les émissions de gaz à effet de serre en réduisant la température de fabrication, les épaisseurs mis en oeuvre et le nombre de rotations de camion.